Les écrivains.

Augustin Marius Costecèque impresario ou antenne-secteur naît à Marseille en 1887 d’un père gardien de prison. Il contracte un premier mariage après la guerre de 1914-1918. Pendant cette union qui va durer plus de vingt ans le couple s’installe à Nantes 44. Son veuvage est bref, il épouse une artiste dramatique de dix-huit ans sa cadette.
Augustin ne vivra avec elle qu’une décennie de bonheur, il s’éteint à presque soixante-dix ans à l’hôpital nantais.
Dans le recensement d’après-guerre il est inscrit sous les prénom et nom d’Augustin Costes, c’est justement sous ce pseudonyme qu’il fera publier en 1947 une pièce en trois actes et cinq tableaux intitulée «Terre de Camargue ».

Mon très lointain cousin, Jean François, Alexandre Costesèque (1853-1909) petit-fils d’Odile Costesèque est de la troisième génération d’une famille de gens d’armes audois. En 1879 il s‘unit à une jeune fille de Langres 52. Bien que mal noté par ses supérieurs il terminera sa carrière en tant que capitaine au 21e RA à Oran avec en remerciement la Légion d’Honneur. Je ne parlerai pas ici de sa carrière militaire ou de sa vie privée mais préfère vous citer ses œuvres écrites sous le pseudonyme de Fonserane (a). Certaines ont été qualifiées par quelques critiques «d’écrits de déprimé», état dans lequel je ne pense pas qu’il était vraiment:

Souvenirs d'antan. 3e édition (1886).
Beautés et misères de la vie militaire (1888).
Les Amants des Corbières. Le Chevalier Ugo, légende atacienne. Léonce et Madeleine, idylle. Marie de Réalsès, roman (1890).
La Pucelle de Vic-de-Sos, épisode de la jacquerie 1358 (1892).
Scènes de la vie militaire (1893).
Denise Des Glaïeuls (1896).
Réalsès, pièce en 1 acte et 3 tableaux (1897).
La Comtesse-reine, roman historique (1898).
La Petite mauviette, roman pyrénéen (1900).

(a) Fonserane magnifique ouvrage ou nom des neuf écluses de Béziers 34.

Costasecca. Poète natif de Santa-Severina commune calabraise en Italie.

Supplicien Costecèque ou Innocent XIV est le pseudonyme de Raymond de la Ville de Rigné originaire de Langres 52 (1883-1956). Cet écrivain avait-il quelques rancœurs contre l’un des nôtres?
Il n’y a jamais eu de pape à ce nom, le site Wikipédia nous apprend que l’expression Innocent XIV est un juron wallon liégeois «habillé comme un sot », d’autres font également allusion aux prophéties des témoins de Jéhovah promettant la fin du monde en 1914, cela ne s’étant pas produit, l’adepte serait ainsi ironiquement appelé. A lire donc,
La Cité vivante, Oeuvres de Supplicien Costecèque (Innocent XIV). Encyclique de S. S. Innocent XIV sur la morale conjugale. (29/06/1941) par Marie et Raymond de Rigné.


Les Costesèque tout droit sortis de l’imagination.

Monsieur Costesèque est le maître forgeron de Loupia, Aude 11 dans «Le forgeron de la Liberté» de Georges-Patrick Gleize. Livre en vente sur le site de l’auteur http://georgespatrickgleize.pagesperso-orange.fr/page18.html

Marius Costesec natif de la Canebière à Marseille est l’un des héros d’une nouvelle burlesque « Gascon contre marseillais » parue en décembre 1930 dans l’Almanach illustré du Petit Parisien. Est-il sorti tout droit de l’imagination ou alors était-ce une connaissance de l’auteur Clément Casciani? A lire ici http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5774168s.image.hl.r=costesec.f392.langFR

Costesec ou le sonneur de cloches de La Bastide Ariège 09. Mentionné dans le roman « La Nuit » de Raymond Escholier, première parution en 1923, en ma possession édition année 1932.