Lieudits...
Ariège 09. Le lieudit Costesèque/Coste-Sèque appartient à la commune de Château-Verdun. D'après mes premières constatations sur place, il forme le versant sud d'une montagne abrupte et forestière. La route de Larcat le traverse du côté sud-ouest et est parfaitement visible plein sud au sortir de Les-Cabannes en direction de Tarascon.
Aucune allusion n'est faite d'une éventuelle habitation sur la carte de Cassini ou dans les écrits de Florence Guillot .
Mes sources : Monographies villageoises en Sabarthès, de Florence Guillot ; Plan IGN ( IGN Top - 25 2148 ET ) : Carte de Cassini.
Un autre lieudit Costesèque aujourd'hui disparu m'a été signalé anonymement à Loubens. Une église ou chapelle y serait édifiée dessus. Ce qui s'avère exact puisque dans la rubrique "Livres" de Google il y est mentionné dans le Bulletin édité en 1947 par la Société Archéologique du Midi de la France (cliquez sur l'image plus bas). Dans l'extrait du livre on peut lire qu'il s'agit d'une petite enceinte près de Loubens.
Hérault 34. Connu sous le nom de Coste-séque, ce lieudit de Béziers a disparu dans les années 1940/50, pour faire place aux quartiers de la Devèze et de la Gayonne. Il ne reste plus qu'un nom de rue et d'impasse situées aux abords sud de l'ancien lieu à côté du quartier du Capiscol.
Pendant la domination romaine, Béziers était réputé pour avoir d'excellents thermes dont certains étaient bâtis sur l'actuelle Devèze.
En 1110 il est attesté de "Super Costam Siccam",
En l'an 1145 de "Subtus Costam Siccam" et plus tard francisé en "Coste-Sèque";
En 1194 Costam siccam est connu comme étant une ferme et un quartier de terre ou ténement (bien appartenant à un noble et tenu par un autre, un métayer) . Il était la possession des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui l'échangirent à un particulier (Biblio reg., fond Doat), Bulletin année 1863 de la SASLB.
Dans le livre "Histoire de la ville de Béziers et des évêques" on apprend qu'en 1274 il y avait un marais, marécage.
1780, Il appartenait au prieuré de St Jean d'Aureilhan, et abritait plus d'une quarantaine de terrains dont la culture essentielle était l'olivier, la vigne ainsi que des champs. Les hermes étaient rares et de peu d'importance à l'exception de l'Herme de Porros situé à l'extrémité nord (Plan de la fin du XVIIIème siècle, AM de Béziers séries modernes cote T2/41).
Pendant la domination romaine, Béziers était réputé pour avoir d'excellents thermes dont certains étaient bâtis sur l'actuelle Devèze.
En 1110 il est attesté de "Super Costam Siccam",
En l'an 1145 de "Subtus Costam Siccam" et plus tard francisé en "Coste-Sèque";
En 1194 Costam siccam est connu comme étant une ferme et un quartier de terre ou ténement (bien appartenant à un noble et tenu par un autre, un métayer) . Il était la possession des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui l'échangirent à un particulier (Biblio reg., fond Doat), Bulletin année 1863 de la SASLB.
Dans le livre "Histoire de la ville de Béziers et des évêques" on apprend qu'en 1274 il y avait un marais, marécage.
1780, Il appartenait au prieuré de St Jean d'Aureilhan, et abritait plus d'une quarantaine de terrains dont la culture essentielle était l'olivier, la vigne ainsi que des champs. Les hermes étaient rares et de peu d'importance à l'exception de l'Herme de Porros situé à l'extrémité nord (Plan de la fin du XVIIIème siècle, AM de Béziers séries modernes cote T2/41).
On m'a également signalé un Mas Costaseca:
Il se situerait à Lunel. Qui dit mas dit habitation hors la carte de Cassini n'en fait aucune mention, pas plus qu' Eugène Thomas dans son livre ( Dictionnaire Topographique de l'Hérault ), il en va de même pour Hamlin ( Les noms de lieux du dpt de l'Hérault) . On peut supposer que le nom de ce lieu est récent.
Pyrénées-Orientales 66. Le Mas d'en Costaseca semble être postérieur à la création des cartes de Cassini puisque il n' y est pas mentionné. Ce lieu habité se situe sur la commune de Banyuls Dels Aspres.
Ici le déterminant catalan " d'en" placé devant Costaseca signifie que ce Mas a pris le nom de la famille qui l'habite, En aucun cas donc ce lieu n'a pu transmettre son nom à une quelconque personne. Mes sources : Plan IGN (Top - 2549 OT ) ; Carte de Cassini.
Var 83. Le lieudit Coste-Sèque se trouve à Garéoult et plus exactement au nord de la commune.Selon Mme Paulette Leclerq cet écart est pauvre, il s'agit d'un massif constitué de calcaire et dolomies perméables. Mes sources : Garéoult, un village de Provence, dans la 2ème moitié du XVIème siècle, Thèse de Mme Leclerq Paulette.
Gard 30. On m'a également signalé 1 mas Costaseca aux alentours de St-Gilles. J'ai consulté la Carte de Cassini sur un rayon de 50 kms autour de cette commune : sans résultat. Le nom de ce mas doit être également récent.
ESPAGNE. Costa Seca est le nom du versant d'une montagne se trouvant au sud de Pinos en Catalogne Espagnole.
ITALIE. Il s'agit de quatre noms de rues: 01/ rue allant de Santa-Margherita à Portofino. 02/ rue à Rapallo. 03/ rue à Leivi. 04/ rue à Rezzo Imperia, cette commune à l'ouest de Gênes. Elles portent bien leur nom, mieux vaut ne pas les monter à vélo, les Piaggio y ont là toute leur utilité. Au nord il existe un hameau Costasecca appartenant à la commune d'Orero.
Voir article sur les Costasecca italiens.
Voir article sur les Costasecca italiens.
